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UN PEU D'HISTOIRE

Le plus ancien nom du village est Segodunum. Il serait dérivé de deux termes gaulois: "sego", signifiant force, victoire et "dunon" désignant une citadelle, un espace clos par un rempart. A l'origine, cette "citadelle de la victoire", était peut être un oppidum gaulois.

 

Des fouilles, réalisées notamment dans les années 1930, ont mis à jour une occupation ancienne par les Celtes puis les Romains, en relation avec la situation haute du site et l’existence d’une voie reliant Autun, Villefranche-sur-Saône et Roanne, devenue pour partie le GR 7.

À l’époque médiévale, un château entouré de plusieurs enceintes et vraisemblablement détruit lors des guerres de religion, occupait le sommet. Cela explique la situation actuelle de l’église dont l’abside et le clocher, inscrits à l'inventaire des monuments historiques, datent du XIIe siècle. L'édifice a été l'objet de nombreuses  modifications au XIXe siècle.

Au sommet, la statue de la Vierge élevée en 1884, est une réplique de la statue dorée de la basilique de Fourvière à Lyon.

Le petit espace muséographique situé dans le transept nord de l'église en présente un historique complet.

Les querelles autour de la déserte de la chapelle de Sivignon puis celles concernant l’emplacement de l’école communale aboutissent, en 1864, à la scission de plusieurs hameaux qui forment une nouvelle commune : Sivignon.

En juin 1944, François Crétenet, le maire, est exécuté en représailles de la destruction d’un mirador construit par l’armée d’occupation ; sa maison du bourg est brûlée.

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